VICTOR CHÉNIER

A l’occasion d’un énième plan de rénovation urbaine,  les bâtiments du quartier de l’Alma s’effondrent les uns après  les autres, et dans la poussière des leurs gravats disparaissent  autant d’histoires, de liens, que de vies. 
Il y a quarante ans  déjà, la mairie s’essayait à détruire le quartier – sans compter sur une opposition massive et victorieuse de ses habitants. Aujourd’hui, si le quartier s’apprête à changer de visage, une  constante reste : l’attachement d’une population à son territoire.  

Mais alors, qu’est ce que cela peut bien vouloir dire, habiter à  l’Alma ?